En 2009, Tom quitte l’Irlande avec un rêve en tête : conquérir les océans. Un milieu aussi méconnu qu’inaccessible pour les habitants de l’Eire. Plus encore pour un gamin ayant grandi dans une petite ferme du nord-est du pays, en plein cœur des terres. C’est pourtant bien dans cette atmosphère rurale qu’il a évolué et commencé à travailler dès le plus jeune âge, tantôt sous la pluie et sous la neige, puis dans la vase.
Ses premiers bords ? Sur un petit lac, à l’âge de 9 ans, après que son père décide de retaper un vieux dériveur en bois pour s’amuser. A l’époque, Tom ne le sait pas encore, mais cette toute première aventure est le début d’une grande passion pour la navigation. Malheureusement, la voile en Irlande reste encore marginale et, dans un premier temps, Tom n’a pas d’autre choix que de mettre entre parenthèses son rêve de grand large, puis de quitter l’Irlande afin de gagner sa vie. A la fin de ces années d’adolescences et quelques détours outre Atlantique, il fait son retrour en Irlande plsu déterminé que jamais à réaliser son rêve et à explorer les océans. C’est alors qu’il découvre le bénévolat longue durée proposé par l’Ecole de Voile des Glénans, installée depuis 1969 à Baltimore, dans le sud de l’Irlande.
Après une année au sein de la structure en tant que volontaire, il devient salarié. Après quelques années, son travail acharné, sa rigueur et son expérience lui offre une belle opportunité : aller se former et travailler en Bretagne. Un fantastique coup de pouce. Une chance que Tom saisit sans attendre pour poursuivre son projet. En 2010, il s’installe ainsi en France.
Sur place, il participe à ses premières régates en Mini 6.50. Parallèlement, il multiplie les expériences dans le milieu de la course au large en effectuant différents convoyages, en donnant des formations ou encore en préparant des bateaux. L’entrée dans ce réseau de « Ministes » lui donne accès à un vieux bateau avec lequel il participe à la Mini Transat 2015. Comme accro à une drogue, il mise tout sur la course au large et continue l’année suivante, en 2016, avec une machine plus performante.